On trouve toujours une nouvelle occasion pour ressortir avec plaisir, un appareil à raclette… Enfin là, on parle du Playstation VR. Faut dire qu’on l’a vite rangé dans sa boite d’origine, puisque les titres ne sortent plus beaucoup sur cet accessoire de « luxe ».
After the fall nous rappelle donc que nous avons un véritable bijoux de technologie, même si les puristes de la VR diront qu’il est dépassé, malgré sa qualité de départ, enfin tout juste. Je me suis donc amusé à rebrancher tous ces câbles en me disant chouette ! enfin un jeu qui va me faire passer du bon temps sur PSVR !
16 ans après l’apocalypse (c’est précis), nous sommes donc les derniers survivants qui devront nettoyer le monde des Snowbreeds, sorte de zombies bien vénères, qui veulent ta peau à tout prix. Narration assez basique en soit, mais ne n’est pas un problème ! On veut dézinguer du zombie en solo ou avec nos potes (ou des gens rendom). Ce qui peut être la force de ce titre, à savoir jouer à 4 avec ses potes, peut devenir très chiant, en fait. Personnellement je n’ai pas le PS Plus et par extension, je n’ai pas la possibilité de jouer au jeu avec des vrais personnes… C’est un détail, mais quant à chaque démarrage du jeu on te pousse à t’abonner au service de PlayStation… ça perd en immersion et te résume, toi simple joueur, comme une suite de chiffres de carte bancaire… Frustrant !
Surtout qu’il est jouable totalement en solo, donc pas besoin de forcer les joueurs à passer constamment à la caisse ! Bref, c’est un détail comme je vous le disais plus haut. Autre chose qui devient monnaie courante dans les jeux next gen, il vous faut une connexion permanente pour jouer au jeu… même en solo.
The Line c’est là où tout commence pour vos missions, sorte de hub où les joueurs peuvent se retrouver pour « missionner » ensemble. Ce qui est drôle d’ailleurs, quand tu joues en solo, tu vois pleins de gens sans comprendre au début. Puis tu les ignores sans scrupule !
Après avoir discuté rapidement à votre votre Matriarche « Luna Gonzales », let’s go défoncer du zombie ! Il faudra sélectionner ta mission sur une bonne vielle borne d’arcade des années 80, J’aime assez ce délire !
2 missions distinctes : le première appeler les « Recoltes » où vous suivez le scénario pour avancer dans l’histoire. Ce qui ne vous empêche pas d’y revenir après coup avec vos potes.
Et la seconde plus arcade « horde » où vous devrez enchainer les vagues de zombies pour marquer un max de point ! Clairement la partie la moins intéressante, mais après une bonne journée de merde, ça peut détendre !
En soit, After the Fall est un bon mix entre un House of the Dead même si là on peut se balader librement dans le monde (on suit un chemin, plutôt qu’un rail fixe) et le mythique Let’s 4 Dead, un monument du jeu de zombie en multi à 4. Il reprend les bases des jeux de shoot sans vraiment les améliorer, ce qui est dommage pour un jeu récent.
Personnellement, j’y ai joué directement avec la manette de la PS4, c’est pas le plus ergonomique, mais ça fait le café (Choco plutôt pour moi, vu que je n’aime pas le café). Il y a quelques soucis de positionnement où la main de notre personnage part en vrille, alors qu’on n’a pas plus bougé que ça. Ton flingue qui disparait aussi… Bon après j’ai compris qu’il fallait re sélectionner ton arme dans le petit inventaire… Mais quand tu fais face à une multitude de zombies, c’est difficile d’avoir l’esprit clair, m’enfin ça offre de belles frayeurs en plus on va dire.
Le bestiaire, plutôt basique pour ce style de jeu : simples, balèzes, mode champignon chelou qui explose, ceux avec des cristaux sur la tronche qui sont plus résistant ou encore les gros boss bien bourrin, on a de quoi faire dans ce After the fall !
Néanmoins, il faut noter que le jeu est moche ! Là, on est digne des jeux début PS3 tellement les textures sont baveuses, les monstres manquent de détails et la tronche de nos amis (IA) sont digne des poisons sur les étalages des supermarchés, ça pique la rétine ! Après on s’y fait, c’est fluide, avec parfois quelques bugs où ton ennemi reste bloqué dans un mur, (il s’appelle peut-être Lara, va savoir). Le bug le plus frustrant, a été quand je suis resté bloqué 4 bonnes minutes devant un mur invisible, alors que je devais absolument sauter de l’immeuble… Je n’ai toujours pas compris comment j’ai fait pour passer…
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À bientôt
Nemco