Un jeu qui sent bon les années 90’s… Mais si ! Les jeux de plateformes 3D ont cartonné sur N64 et PS1. Rien qu’à l’ambiance, ces titres nous évoquent une certaine nostalgie. Il est maintenant temps de se reprendre un goûter à l’ancienne et de découvrir « Clive’n’ Wrench » le fameux héritage des jeux de plateforme 3D.
Nous incarnons Clive le lapin et son pote qui squatte notre sac à dos bien utile (on le verra plus tard). Nos 2 amis vont devoir parcourir différentes périodes de l’histoire, à bord d’un frigo des année 50’s, vous noterez le petite ref à « Retour vers le Futur », parce qu’avant de choisir la Delorean, l’idée initiale était de voyager dans le temps grâce au frigo de Doc.
On va donc parcourir les différents niveaux, à la recherche des montres à gousset égarées par le méchant Dr Daucus. Aider quelques personnages secondaires pour notamment retrouver leurs petits. Mais surtout, compléter la collection de médaillons pour débloquer le boss du niveau. Puis on affronte le boss, pour enchaîner le niveau suivant. Angleterre en mode Jack l’éventreur, western, Egypte ou encore un cimetière Halloween… Voilà, un peu les décors du jeu que nos amis vont devoir visiter.
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Le jeu reste profondément attaché aux jeux cultes de l’époque : Banjo et Kazzooi, Mario 64, Diddy Kong racing, dans la construction des niveaux ou encore Conker’s Bad Fur Day qui est même une référence graphique dans le jeu (on retrouve une jaquette de jeu similaire. Inspiration certes, mais trop peu de nouveautés. Que ce soit graphiquement où on retrouve cet aspect « rétro » et grossier Clive’n’ Wrench manque clairement d’originalité. D’ailleurs pour la construction des niveaux aussi c’est brouillon. On se retrouve dans le hub principal, entouré des portails à débloquer, en fonction de notre avancé… Mais on peut également parcourir un « hall » sur le thème du niveau, ramasser des objets divers pour ensuite atterrir dans le niveau en question. C’est assez déroutant et on ne fait pas bien la différence entre le « hub » et le niveau en question (après ça reste un détail).
Niveau jouabilité, on retrouve toutes les touches d’un bon plateformeur : saut, double saut, saut acrobatique, possibilité de planer avec notre ami Wrench… Bref vous avez compris le délire.
Au final Clive’n’ Wrench n’est ni un bon, ni un mauvais jeu… il répond à une certaine nostalgie sans la sublimer n’y nous marquer pour autant. Il nous donnera peut-être pour certaines personnes, l’envie de redécouvrir les platformeur de l’époque.
A bientôt,
Nemco