La Switch à la côte et les éditeurs en profitent pour nous ressortir des « vieux » jeux ! C’est le cas de Crystar sortie en 2019 par chez nous sur PS4 et PC. Jeu de chez NIS América reconnu pour avoir sorti une multitude de jeux bien japonais (parfois tordus, dérangeant et très fascinant).
Crystar c’est l’histoire de Rei qui se réveille dans un monde particulièrement bizarre. Fascinant et malaisant à la fois. Il est fait de couloirs et de places flottants dans le vide (il ne faut pas avoir le vertige). Au début nous incarnons uniquement l’âme de Rei, sous la forme d’un papillon (Paaaapiiilloooon de lumièèèère… Si vous avez la ref des années Nouvelle Star, c’est mieux). Après avoir reprit conscience et son esprit en esquivant les autres papillons meurtris et déboussolés par la situation, elle retrouve son corps et sa soeur, elle aussi coincée dans ce purgatoire… C’est là que ça se complique pour notre fillette… Elle rencontre Anamnesis qui la provoquera en duel. Ce qui va éveiller son gardien (on en parle un peu plus tard). Une fois en condition pour mettre une bonne raclée à ce « démon » elle aura un moment d’égarement où ce n’est pas Anamnesis qui sera frappée d’un coup d’épée, mais bien sa soeur adorée qui sera touchée par sa lame. Dure situation pour Rei, qui voulait à tout prit la protéger.
C’est là que vous signerez un contrat entre Mephis et Pheles, deux autres « démons » cachées sous les traits de jeunes idoles japonaises. Ce contrat consistera à faire les mauvaises besognes des 2 démons, à savoir : tuer les esprits et les revenants bloqués dans le purgatoire. Sa tristesse envers ces actions, créera des larmes de Crystal, qui lui permettrons de sauver sa soeur bien aimée.
Scénario assez déjanter je vous l’accorde ! La suite le sera tout autant, à l’image des différents personnages, que vous pourrez rencontrer.
Rei est maintenant prisonnière de ce contrat, elle y reviendra à chaque fois pour y accomplir ces actes terrifiants, tuer pour sauver sa soeur, moralement choquant, ce qui rendra Rei encore plus sensible à l’avenir.
Les chapitres du jeu sont divisés en 3 niveaux plus 1 bonus (histoire de faire durer le plaisir). Les zones du purgatoire sont plutôt jolies, j’aime énormément le level design malgré le clipping bien présent. En exemple, les bâtiments qui s’affichent à 10 mètres de nous… Perso, je n’ai pas trouvé ça embêtant, puisque le reste est fluide, beau et les effets de lumières sont superbes. Je regrette tout de même l’IA (l’intelligence artificielle) des ennemis qui est aux fraises. Ils ont beaux avoir leurs mouvements bien définis, on peut largement passer à coté d’eux, sans se faire toucher (pratique pour avancer plus vite dans les donjons).
Les ennemis sont peu nombreux, et ils changent juste de couleur pour montrer leur différence de niveaux. Astuce très connue dans les jeux d’arcade notamment. Là c’est un chouïa décevant.
En avançant dans l’aventure macabre de Crystar ,notre jeune Rei se liera d’amitié avec d’autre « hunting » des personne comme elle, eux aussi signataire d’un contrat. Les coups des personnages sont différents dans l’animation mais reste équivalent en terme de puissance : coup simple, lourd ou coup spécial en appuyant sur R. Je trouve tout de même une certaine latence sur le dash « esquive rapide » on se fait vite avoir quand on évite le coup d’un ennemi.
Chaque coup porté, remplira une larme qui nous pourra ainsi déclencher notre gardien. Une sorte d’esprit protecteur qui nous permettra d’attaquer plus lourdement, et lancera un coup spécial dévastateur sur le boss de fin de niveau (ou mini boss plus puissant dans le donjon). Élément très réussi qui donne du punch à l’action parfois monotone.
La direction artistique du titre est sans conteste, superbement réalisée. On se plonge corps et âme dans ces histoires touchantes et douloureuses des protagonistes. Les doublages anglais ou japonais sont glaçant et vous provoqueront des émotions bien intense durant la partie.
La bande originale est remarquable, elles accompagne à merveille les situations, tantôt difficiles de l’histoire, tantôt plus calmes. Il est même possible de les écouter dans la chambre de notre jeune demoiselle.
Si vous ne souffrez pas de dépression ou d’une hyperémotivité (maladie du siècle), je vous conseille ce titre qui est bien plus qu’un simple regroupement d’idoles en jupes courtes. Il est bien plus que ça ! Même s’il est possible de mettre les filles en maillot de bain… c’est japonais on va dire…
Clairement une belle découverte ! Et mention spéciale pour la jaquette du jeu, que je trouve magnifique.
Voir cette publication sur Instagram
A bientôt,
Nemco