Avis : Eastward 

Voilà le genre de jeu qu’on aime découvrir et prendre le temps d’apprécier. Eastward édité par Chucklefish et développé par l’équipe de Pixpil ,revient après un an de succès, en physique pour notre plus grand plaisir. D’ailleurs il est d’or et déjà disponible sur le site de Just for Games. 

À cette occasion, j’ai pu recevoir un exemplaire pour vous donner mon avis « exprès » sur ce monument en devenir. 

Eastward est un RPG qui commence dans la ville souterraine de île-Cocotte, sorte de société recul du monde avec des avis très arrêtés et des restrictions dignes des meilleurs gouvernement dictatoriaux… Suite à une curiosité un peu trop présente dans l’esprit de nos deux personnages John, simple mineur et Sam, jeune orpheline intrépide, le maire de île Cocotte décide de votre bannissement total. Quand on touche du doigt les secrets honteux des politiques, ça ne présage rien de bon pour vous. 

C’est là, que la vraie aventure d’Eastward commence. Un paysage haut en couleurs avec une direction artistique mêlant retrograming et poésie de l’univers des Ghibli. Même si parfois, on s’y perd avec le nombre impressionnant de détails pixelisés, Eastward ne vous laissera pas indifférent par son level design soigné. 

Vous allez passer de ville en ville à la rencontre d’inconnus qui vous demanderons de l’aide et votre amitié pour résoudre leurs problèmes. Là, on est sur des éléments simples de gameplay, comme on peut en retrouver partout, comme dans les Zelda. D’ailleurs il m’y fait penser, dans la construction des donjons. Particulièrement au premier Zelda 3, ou à Minish Cap. Une ambiance amicale, avec quelques situations délicates… Comme une habitante qui veut nous pécho littéralement, haha. 

Pour ce qui est de l’action, John sera au début équipé d’une poêle… Il a peut-être fait des cours de self défense avec Raiponce, qui sait. Et pour ce qui est de notre jeune Sam, vous verrez par la suite ses pouvoirs mystérieux. Un duo qui sera important tout au long de l’aventure, on s’attache à eux et c’est tout l’intérêt. Ils sont comme père et fille, on prend plaisir à évoluer avec eux. 

Sur certaines parties, ils auront leur rôle à jouer : appuyez sur des interrupteurs, pour se frayer un chemin pour que l’autre puise passer à son tour. Figer un ennemi, pour que John puisse l’éliminer. On switch entre les deux, et ça n’est pas trop « lourd » car les phases sont courtes. 

Le bestiaire des ennemis est plutôt varié, ce qui est très plaisant dans ce genre de RPG. Ils ont chacun des aptitudes qu’il faudra dompter, et switcher entre nos deux compagnons pour bloquer, puis attaquer l’ennemi. Simple, efficace, plaisant ! 

Les inspirations issues de différents jeux vidéo sont nombreuses dans Eastward et la plus marquante, reste celle de la cuisine. Dans Eastward, pour restaurer votre énergie, il vous faudra cuisiner. Pratique, puisque votre arme principal est une poêle. On se retrouve donc dans une version 2D de Breath Of the Wild, quand Link fait sa popote. Les ingrédients sautent dans la poêle et la petite musique ressemble fortement. Ils ont simplement rajouter un jackpot où il faut aligner 3 images pour « améliorer » l’efficacité de votre plat. À savoir que dans les donjons et les rencontres entre les personnages, vous obtiendrez des ingrédients diverses. Et chose plutôt amusante, c’est qu’à tout moment on peut sauvegarder dans un frigo ! Oui, oui dans un frigo haha, j’adore ! Bizarrement je sauvegarde tout le temps (dans la vraie vie). 

Qui dit RPG, dit forcément Boss et là, j’avoue que même si la difficulté n’est pas extraordinaire, les sensations d’un bon vieux jeu Super Nintendo sont bien présentes. Ils sont vraiment cool ! 

Le seul reproche que je pourrais trouver à Eastward reste que parfois, on joue plus à un Visual Novel qu’a un RPG, les dialogues sont importants certes, mais passer plus d’une demi heure à papoter, et de faire un allez / retour pour justifier qu’on est en train de jouer à un jeu vidéo, c’est un peu bizarre. Surtout que les donjons se font assez rapidement. 

Dans tout les cas, Eastward est un jeu à découvrir par soi-même et à savourer comme il se doit. Le travail apporter à ce jeu indépendant, en physique depuis le 20 mai est superbe. Alors foncez chez Just for Games pour le commander, il vaut le coup.

À bientôt, 

Nemco

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