Le sous-sol d’une maison n’est jamais agréable à visiter, sauf s’il y a du bon vin… Dans un jeu vidéo c’est difficile à apprécier malheureusement. Labyrinth Of Galleria va vous donner l’envie de visiter les moindres recoins de ce sous-sol !
Aujourd’hui c’est avec plaisir qu’on va parler du donjon scroller « Labyrinth of the Galleria » une suite spirituel du précédent titre « labyrinth of Refrain of Dusk » sorti sur Switch, il y a un peu plus de 2 ans. Un jeu qui avait trouvé son public chez nous, malgré le style très « rétro ». Faut dire que les « Donjon Scoller » on un gameplay très lent : on avance de case en case, on peut marcher en crabe, tourner sur soi-même ou encore orienter délicatement la caméra comme si on avait un torticolis. Oui c’est rétro !
Nous allons suivre dans ce Labyrinth of Galleria, Eureka qui répond à une annonce d’emploi (ouais même dans les jeux il faut gagner son pain) Qui aura pour mission de retrouver des reliques « le Curios » sorte de trucs important pour le bourge qui possède le manoir. Marta la vielle sorcière, nous explique un peu le topo et sera d’une aide précieuse dans notre urbex.
Eureka sera accompagnée d’une lanterne magique « Fantiebilities » une sorte de spectre qui sait contrôler les poupées. Eureka étant une simple petite fille, elle ne peut pas descendre seule dans les méandres du manoir sans se faire tuer par les créatures qui peuplent le labyrinthe. Fantie (pour les intimes) peut contrôler des poupées, sorte de personnage sorti tout droit de Disgaea, vous allez me dire « normal » vu que c’est le même designer héhé.
Bref, nous voila au contrôle de cette équipe, prêt à en découdre et à trouver les mystères que renferment ce labyrinthe. Il faudra pas mal de patience, vos premiers pas à l’intérieure seront sensibles. Les combats se jouent au tour par tour, rien de bien méchant… C’est même « très » limité… On attaque, ça rempli notre super et on tape plus fort de temps en temps… On peut utiliser des objets aussi. Les combats sont vraiment trop peu intéressant pour y passer des heures. Ils seront juste obligatoires et fastidieux pour augmenter les niveaux de nos poupées.
L’exploration, c’est là, le plus important, est la partie la plus palpitante ! Une case après l’autre. D’ailleurs après quelques heures passées sur le jeu, on pourra casser les murs (RIP les murs porteur). Une pièce, un couloir ou une porte, il peut y avoir une surprise derrière chaque mur du manoir. Enfin pas vraiment, il faut tout de même étudier la carte pour ne pas perdre son temps à jouer les démolisseurs haha.
Exploration, combats et level up, voilà notre intérêt pour ce jeu… Bien évidement la narration nous apporte un peu de profondeur (normal vu le nombre de sous-sol) sur notre mission. On pourra récupérer de l’équipement, des potions, poupée vierge qu’on pourra transformer en combattant et surtout, faire collection de mana. Le mana nous servira de monnaie d’échange pour améliorer notre Fanties préférée : comme voir des objets, sauter, éviter de chuter du 5eme sous-sol et s’éclater comme une crêpe… Bref, ça nous sera utile, donc go foncer dans les murs vert fluo.
En soit, « Labyrinth of Galleria, n’est pas désagréable à jouer. Il peut-être frustrant par ses menus, il y a vite beaucoup d’informations et de sous-menus pas forcément très faciles d’accès rapidement. Rien que pour voir la carte, il faut appuyer sur « L+Bas ». Puis même si l’exploration est pleine de surprises, on refait inlassablement la même chose.
Les doublages anglais sont grave entraînant, malheureusement le jeu n’est pas en français, il faudra donc tâtonner si vous êtes pas bilingue comme moi, même si je comprends la langue de Shakespeare un peu mieux, depuis que je découvre des jeux en anglais (ça reste simple).
Plutôt mitigé donc, mais je vous laisse vous faire votre propre avis aussi.
À bientôt,
Nemco